Mercredi soir, les députés ont finalement adopté en seconde lecture l'article 4 du projet de loi Loppsi 2 .
Celui-ci permet à l'exécutif de désigner les sites Internet et les contenus pédo-pornographiques afin d'en obtenir le filtrage au niveau des fournisseurs d'accès à Internet. L'intervention préalable de l'autorité judiciaire dans le processus de blocage a été rejetée.
Imaginez Wikileaks avec cette loi scélérate.
C'est la négation pure et simple des principes les plus élémentaires de l'Etat de droit. Et cela alors même que le président de la république essaie de se réconcilier avec le monde d'Internet en invitant des bloggueurs influents à l'Elysée.
En prime, si ça vous amuse la discussion sur le sujet. Par contre on ne sait pas qui a voté !